Portrait de Gaëtan Vassart
Portrait

Gaëtan
Vassart

Le Cours Florent est une école de la vie, j’y ai grandi. 

Campus Paris
Année
professeur
  • Peux-tu nous parler de ton parcours professionnel avant d’enseigner au Cours Florent ?

Belge d’origine, j’ai d’abord effectué une année à l’INSAS, école nationale de théâtre à Bruxelles, avant de venir au Cours Florent et d’intégrer la Classe Libre à 20 ans. A 16 ans déjà, j’avais fait un stage d’été au Cours Florent et cette envie de revenir à Paris était restée dans un coin de ma tête. Ensuite, je suis rentré au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris notamment grâce à ma préparation avec Eric Ruf, mon ancien professeur au Cours Florent (à présent Administrateur de la Comédie Française). En sortant de cette formation j’ai travaillé, entre autres, avec le metteur en scène Bernard Sobel, porté sur le théâtre allemand et russe. La chanson aussi m’intéressait: j’ai pris ma guitare pour interpréter mes textes. Ce qui m’a amené à l’écriture de pièces de théâtre.

  • Qu’est-ce qui t’a donné envie d’enseigner au Cours Florent ? 

Mes parents étaient enseignants, et je savais que j’y viendrais un jour: me retrouver face à moi-même, quinze plus tard! Le métier de l’acteur ne s’apprend pas dans les livres, cela nécessite la transmission orale. A chaque cours que je donne, des phrases me reviennent de ces formidables professeurs qui m’ont permis d’acquérir ma part de liberté sur scène. Les allers retours entre la pédagogie et mes activités de metteur en scène ou de comédien m’ont permis d’affiner mon regard et mes connaissances. Si je vais mettre en scène Anna Karénine de Tolstoï (du 12 mai au 12 juin prochain au Théâtre de la Tempête), c’est parce qu’en classe avec les élèves, j’ai découvert le plaisir que j’ai à regarder les acteurs se déployer sur scène.

Devenir comédien nécessite d’avoir beaucoup de conviction, faire preuve de persévérance et d’ouverture d’esprit, parvenir à rebondir, savoir « ramasser son chapeau » comme on dit. C’est pour cela qu’outre le talent, il faut une « colonne vertébrale » pour s’épanouir dans ce si beau métier. Et une certaine discipline. Souvent je leur dis : « Acteur, sois curieux de tout.» Le Cours Florent est une école de la vie, j’y ai grandi. 

Tous les types de parcours s’y côtoient, de même qu’une grande variété de pédagogies et d’univers théâtraux. Vitez disait : « Ce sont les élèves qui font l’école ». A travers eux, grâce à leur enthousiasme et leur passion, je continue de m’interroger sur la parole des poètes. 

 

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