Adèle
Royné

• À quel moment as-tu découvert le théâtre, et quel a été ton parcours jusqu'au Cours Florent ? 

J'ai commencé le théâtre à 8 ans à la MJC (Maison des Jeunes et de la Culture) de Colombes. Plus tard, j’ai fait un stage de découverte au Cours Florent, qui m’a donné vraiment très, très envie, et donc, assez naturellement, je me suis inscrite à l'école l'année après mon bac. 

• Maintenant que tu as fini, que retiens-tu de tes années au Cours Florent ?

Ce que je retiens du Cours Florent, c'est tous les gens que j'ai rencontrés et qui sont aujourd'hui mes amis et aussi les gens avec qui je travaille. Je retiens aussi des choses simples comme les cafés à la machine, pas très bon [rires], et beaucoup de Kinder Bueno ! Mais aussi, beaucoup d'heures de répétition au 104, de répétitions très tard dans les salles de l’école. Ce qui m’a aussi beaucoup marquée, ce sont mes années en Classe Libre. 

• Quel est ton meilleur souvenir ? 

Je vais tricher un peu, car il ne s'agit pas d'un seul moment, mais plutôt de tous les spectacles et représentations que nous avons joués en Classe Libre. Chaque projet a été une expérience marquante et unique. 

• Qu’est-ce que la formation t’a apportée ?

Alors, ça va peut-être vous paraître étonnant, mais j'ai appris à travailler en étant fatiguée, ce qui en ce moment, m’est bien utile. Et ça l’est aussi dans la vie de comédien en général. 

Aussi, ce qui est super au Cours Florent, c'est qu'on joue dans des salles où le public est très proche de nous, et cette proximité, c’est l'une des choses les plus difficiles en tant que comédien, c'est ce qui peut le plus nous déstabiliser ! Du coup, comme on l'a vraiment beaucoup éprouvé au Cours Florent, c'est quelque chose avec laquelle je suis très détendue maintenant, ça m’a beaucoup aidée, et notamment dans le spectacle dans lequel je joue actuellement. Je commence en étant très proche du public et je vois qu’avec la formation que j’ai suivie, j’ai un peu désacralisé ce moment de stress. 

• Peux-tu nous parler de ton spectacle “Fête des mères” ? 

Je joue actuellement au Théâtre Lepic dans la pièce Fête des mères, que j'ai co-écrite et co-mise en scène. Ce spectacle s'est créé en collaboration avec Guillaume Vincent, que j’ai rencontré durant mes années à ‘Florent’ lors d'un stage en Classe Libre, qu’il animait. Ensuite, on a pensé naturellement à des gens qu'on connaissait tous les deux : Adrien Rouyard, qui était aussi en Classe Libre, quelques années avant moi, Aubin Hernandez, avec qui j'étais aussi en Classe Libre. Et puis ensuite ce sont ajoutées d'autres personnes qu'on a avait rencontrées dans nos parcours respectifs, dans d'autres écoles de théâtre. 

Fête des mères raconte l’histoire d’une fratrie qui se retrouve dans la maison familiale du Perche à l’occasion de la fête des mères, qui coïncide aussi avec l’anniversaire de leur mère. C’est donc un moment important pour la famille, mais les relations entre frères et sœurs sont tendues, aussi bien entre eux qu’avec leur mère. Deux des frères viennent accompagnés de leur plus un, ce qui va donner lieu à des rencontres et créer des moments d'incompréhension. 

• Qu’as-tu prévu pour la suite ? Quels sont tes projets à venir ?  

Déjà, nous allons faire une bonne tournée pour la pièce ! Là, on lance le spectacle au Théâtre Lepic, on va y rester encore quelques semaines, quelques mois, puis ensuite la tournée. Et après, on verra bien ce qui nous attend ! 

• Quels conseils donnerais-tu à un élève actuel ou futur du Cours Florent pour réussir dans ce milieu ? 

Alors, le conseil que je me suis appliquée, c'était de ne pas attendre qu'on me donne du travail, mais en l'occurrence de m'écrire des rôles. Donc ça, si vous avez la capacité de le faire, je vous encourage à le faire. Et puis ensuite, le conseil que je vous donnerais, c'est d'arriver à l'heure en cours ! Moi, ça me rendait folle les gens qui arrivaient en retard, et dans la vie professionnelle, c’est vraiment un souci ! 

• Pourquoi recommanderais-tu le Cours Florent ? 

Je recommanderais le Cours Florent parce que, comme le dit Gilles Lellouche, “ce sont les plus belles années de ma vie”, mais aussi parce que quand on est ambitieux, proactif, et désireux de rencontrer des artistes avec qui on aura envie de travailler, c'est le bon endroit.