Bruno
Rolland
Je travaille sur leur capacité à lâcher prise, à avoir accès à leur matière brute...
- Peux-tu nous parler de ton parcours professionnel avant d’enseigner au Cours Florent Cinéma ?
Après avoir fait quelques court-métrages en super8, j’ai dirigé pendant trois ans, très jeune (j’avais 19 ans), un festival international de cinéma : les Rencontres Internationales Henri Langlois, qui à l’époque se déroulaient à Tours.
Je suis ensuite monté à Paris où j’ai travaillé sur plusieurs tournages avant de réaliser mon premier court-métrage professionnel Le regard de l’autre, qui a été primé dans de nombreux festivals en France comme à l’étranger. J’ai enchainé avec un moyen-métrage Quelque chose de différent qui a remporté, entre autre, le Grand Prix du Festival International de Tampere, le plus important festival de court-métrage au monde avec celui de Clermont-Ferrand.
Après avoir vécu à l’étranger quelques temps, je suis rentré réaliser un autre moyen métrage Le forêt du monde, puis enfin, mon premier long-métrage Léa. Pendant tout ce temps, je continuais d'écrire pour les autres et je me formais en même temps au métier de comédien professionnel.
- Qu’est-ce qui t’a donné envie d’enseigner au Cours Florent ?
Ayant passé cinq ans comme élève dans un atelier de théâtre à mon retour de l’étranger, c’est tout naturellement que j’ai ressenti le besoin de transmettre ce qu’on m’avait transmis. Jouer m’a libéré la tête.
- Sur quoi travailles-tu en particulier avec tes élèves de troisième année ?
Je travaille sur leur capacité à lâcher prise, à avoir accès à leur matière brute, pour être vivant, surprenant et puissant dans le jeu.
- Quel serait ton conseil à un futur élève du Cours Florent ?
De profiter de la multitude de cours proposés aux Cours Florent pour expérimenter tout. De travailler comme une « brute » pour avoir les « armes » nécessaires pour affronter le monde du travail à la sortie de l’école. Et surtout de ne pas oublier que le plus important dans la vie, c’est vivre.