Portrait

Martin
Campestre

Travailler sérieusement sans se prendre au sérieux !

Campus Paris
Année 2013
élève
  • Peux-tu nous parler de ton parcours avant d’intégrer la formation de l'acteur du Cours Florent à Paris ? 

Je viens d’Aix-en-Provence et j’ai 22 ans. Une fois mon Bac obtenu, je ne savais pas quoi faire et j’étais un peu déstabilisé par la pression de cet examen enfin passé. J’avais pourtant deux passions : le sport –avec le football américain que j’ai pratiqué en championnat de France- et le théâtre, que j’avais fait entre mes 9 et mes 13 ans. Mais j’étais un peu perdu.

Grâce à mes parents, je suis parti en Australie un an pour voyager, découvrir le monde et trouver l’inspiration. C’est là-bas que j'ai eu ma révélation : Je voulais devenir comédien. 

En rentrant en France, j’ai suivi un stage d’été de théâtre en juillet 2013 et… je ne regrette pas une seconde. Ce stage a été une reconnexion : j’avais oublié combien j’aimais ça. Dès la fin du premier jour, j’ai appelé mes parents pour leur dire : J’ai trouvé, je veux faire ça !

Aujourd’hui, j’entame ma quatrième année de la formation de l’acteur. Grâce à mon beau-père anglais et mon voyage en Australie, j’ai pu suivre aussi la formation de l’acteur en anglais : Acting in English. Durant tout mon parcours, j’ai aussi suivi pas mal d’options.

Malgré la rigueur que cela demande, je n’ai pas l’impression de travailler tellement j’aime jouer. 

  • Que retiens-tu de ces trois années de formation au Cours Florent ?

Les trois années de la formation de l’acteur sont complètement différentes. La première est liée, pour moi, à l’innocence et l’insouciance : je me suis éclaté ! C’est là que j’ai appris les bases du jeu et que j’ai créé une belle bande de pote. 

En deuxième année, j’avoue que j’ai mis un bon mois pour m’y retrouver. C’est l’année où on est confronté au travail et la charge de travail est en fonction… J’ai dû lire 6 pièces par semaine, faire des recherches, je n’arrêtais pas. J’ai suivi aussi l’option cinéma. C’est l’année de la rigueur et du travail. 

Mais c’est aussi l’année où j’ai monté notre compagnie avec Marc Tourneboeuf : Les métronomes infidèles et où on a joué au théâtre de l’Aktéon en juillet 2015. 

Ma troisième année a été ma préférée. Elle a été extrêmement riche : j’ai passé le concours du Conservatoire National, j’ai participé au Prix Olga Horstig au Bouffes du Nord, j’ai monté un Travail de Fin d’Etudes (un TFE), j’ai joué dans un autre, en anglais et j’ai participé à la Soirée des Jacques

La troisième année d’Acting in English a été aussi bien remplie avec pleins de spectacles.

C’est vraiment l’année où je me suis le plus épanoui en tant qu’acteur. Je savais ce que je pouvais faire et j’ai profité des opportunités que l’école a pu me donner. J’avais rencontré les bons copains avec qui j’avais envie de travailler et je m’étais éloigné de ceux qui ne m’en donnaient pas envie.

  • Quel conseil pourrais-tu donner à un futur élève du Cours Florent ?

J’essaierai de les rassurer en leur disant qu’il y a des périodes de doutes tout le temps mais qu’il faut garder les bons côtés, s’amuser et ne retenir que le positif !

Sinon, j’ai préparé ma punchline pour l’occasion : Travaillez sérieusement sans vous prendre au sérieux !

 

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