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Portrait d'ancien élève : Amir El Kacem

Publié le 4/12/2017

Nous avons rencontré Amir El Kacem, ancien élève du Cours Florent. Retour sur un acteur accessible et particulièrement sympathique. Retrouvez son interview vidéo et son interview complet ci-dessous !

  • Comment es-tu entré au Cours Florent ?

J’ai envie de te dire « par la porte » (sic)

Plus sérieusement, je suis Bordelais et j’avais l’intention de faire une école. J’étais déjà très inspiré par des parcours comme celui de Gad Elmaleh, par ses spectacles notamment. Je l’avais entendu parler de sa formation au Cours Florent. J’avais aussi un ami de lycée qui avait aussi intégré la formation d’acteur. Pour moi, c’était donc évident. Je suis venu directement.

  • Qu’est-ce qui t’a donné envie de devenir comédien ?

Les films de Clint Eastwood… avec Clint Eastwood, les westerns !

  • Tu sais qu’il existe maintenant un Cours Florent à Bordeaux. Toi qui connais bien cette ville, que penses-tu du théâtre à Bordeaux ?

C’est une véritable chance pour eux. Si j’avais eu l’occasion d’avoir, à côté de chez moi, un vrai cours de théâtre professionnel comme le Cours Florent, ça m’aurait vraiment arrangé parce que ça a été un vrai pari de monter ici sans trop savoir ce qui m’y attendait.

Je pense aussi qu’il y a énormément de choses à faire à Bordeaux en plus. J’ai beaucoup tournée là-bas ces derniers temps. Je suis sûr qu’avec cette école, ça va développer tout ce qu’il y a autour : casting, tournage et tout ce qui va avec. 

C’est une très très bonne nouvelle !

  • Y-a-t-il un apprentissage du Cours Florent plus qu’un autre qui te servent tous les jours sur les tournages ?

Non. Au contraire, je me dis que j’aurai dû faire plus d’Ateliers. Je me rappelle, par exemple, des ateliers Corps en Mouvement avec Maxime Franzetti. Je n’y ai jamais été en fait mais des copains m’en parlé et je me rends compte aujourd’hui combien ton corps peut te jouer des tours pendant les tournages. Si jamais eu ça, je pense que ça m’aurait débloqué deux ou trois situations.

  • Avais-tu fait du théâtre avant d’entrer au Cours Florent ?

Oui. J’étais dans un atelier à côté de chez moi. On avait écrit une pièce et on l’a joué : mon premier spectacle. J’en ai fait aussi, après, au lycée mais il a fallu que je vienne au Cours Florent pour m’y mettre vraiment. J’avais une folle envie mais pas vraiment d’expérience. 

  • Tu as travaillé pour la télévision et le cinéma. As-tu une préférence entre les deux ?

Non parce que à la télévision, tu peux tomber sur des metteurs en scène et des réalisateurs très exigeants, dans des conditions « ciné ». A l’inverse, au cinéma, tu peux tomber sur des réalisateurs qui ne se sentent pas « concernés » et le résultat peut ne être pas génial. 

Après, on peut en discuter longtemps car le résultat ne dépend pas uniquement du réalisateur mais de toi aussi. En tout cas, je n’ai pas de préférences. Je choisis surtout la nature du projet plus que le support. 

  • Quelle est la chose la plus folle que tu as vu ou vécu au Cours Florent ?

Le Prix Olga Horstig ! L’année qui a précédé mon prix Olga, j’étais ouvreur et je me suis dit : L’année prochaine, je suis sur scène ! et c’est ce qui s’est passé. C’est fou pour moi parce que tu ne peux pas te dire ça sérieusement car il y a beaucoup de travail pour pouvoir y participer. 

  • Quel souvenir en gardes-tu ?

J’ai retrouvé la plupart des camarades avec qui j’ai fait le POH au Conservatoire l’année suivante. 

Je me souviens des répètes dingues avec Cyril Anrep que j’ai découvert : un professeur très précis, très méticuleux, avec beaucoup de caractère. Et puis, Julie Lavergne avec qui j’ai beaucoup travaillé. J’en garde vraiment un super souvenir. C’est un très beau spectacle, une belle vitrine. C’est une chance de pouvoir participer à ce Prix.

  • Quel conseil donnerais-tu à un futur élève ?

N’attends pas de l’école qu’elle te transforme, qu’elle fasse de toi un acteur. La plupart des gens pensent qu’en allant à l’école, on va devenir acteur. Je pense que l’école est là pour mettre en évidence ou faire émerger des choses qu’on peut avoir en soi, des facilités, ou pas, et pour te faire découvrir qui tu es toi. Ça serait beaucoup trop long en 3 ans, en 6 ans ou même en 10 ans, on n’aurait pas assez de temps. 

Profite ! Explore ! Tente ! Mets-toi en danger et surtout, ne fais pas la star ! Ne viens pas en cuir avec des lunettes de soleil alors qu’il est 9h du matin… ça ne sert à rien. 

  • Ou pourra-t-on te voir prochainement ?

Dans un film tourné cet été avec Charlotte de Turckheim qui sort aux alentours de mai 2018. Avant ça, il y a aussi Comme des rois, un film que j’ai tourné pour Xabi Molia avec Kacey Mottet-Klein (nominé au César 2013 du meilleur espoir), Kad Merad (César 2007 du meilleur second rôle) et Sylvie Testud (César 2004 de la meilleure actrice) qui sortira en avril 2018. 

J’ai d’autres projets en cours aussi sur Canal pour 2018. A suivre..

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