Raphaëlle Bruneau

Ce sont des cours d’interprétation et d’ateliers centrés autour des outils de l’acteur et de l’actrice. Les 6h d’ateliers hebdomadaires sont des outils adaptés et nécessaires à la formation de l’actrice – acteur, et entrent en résonnance avec le programme de Première Année. 

Voici le regard de Raphaëlle Bruneau, professeure de l’atelier Doublage, son goût pour la transmission, ses objectifs, ses conseils...

• Qu'est-ce qui t'a donné envie de transmettre ta pratique au Cours Florent Bruxelles ?

Transmettre c'est observer, diagnostiquer où ça coince, partager des grand.e.s auteur.ices, explorer des imaginaires.

• Quel est l'objectif de ton atelier en cursus complet de première année ?

 L'atelier doublage est une initiation : écouter, repérer, en complicité avec la technique, se libérer, inventer. Nous expérimenterons la création de voix, les films d'animations, le live. Nous chercherons la fantaisie aussi bien que la justesse. Apprendre à s'écouter, se corriger.

• Comment ton atelier s'inscrit dans le parcours de l'élève en formation ?

Cet apprentissage permet à certains étudiants d'oser l'improbable, dans l'ombre du studio, à d'autres d'explorer leurs tessiture, l'articulation, le souffle... Le doublage est comme une loupe : certain « accent » ou tic de langage se voit plus fort. En prendre conscience permet de travailler avec et/ou de le corriger quand nécessaire : c’est une expérience qui a un écho dans le reste la formation. 

• Qu'attends-tu d'un élève qui participe à ton atelier ?

Les élèves expérimentent, écoutent et recommencent, pour petit à petit oser se lâcher comme en improvisation. Je souhaite aux apprentis acteur et actrices, de reconnaître quand ça sonne juste, quand c'est vivant et quand ça nous emmène ailleurs.

Source photo : AlloCiné