Portrait

Ivy
Lonak

Il faut se permettre d’être qui on est et accepter de changer, accepter le doute.

Campus Bruxelles
Année 2014
élève

J’ai toujours fait du théâtre depuis l’âge de quatre ans et demi. Au collège et au lycée, en France, j’ai continué et même choisi cette spécialité en option. J’ai ensuite eu du mal à trouver une école. Des amies m’ont parlé du Cours Florent, je me suis renseignée et j’ai préféré me diriger vers le campus de Bruxelles. Et c’est vraiment génial !

  • Que retiens-tu de tes deux années de formation au Cours Florent à Bruxelles ? 

La première année, j’avais soif de travail. J’ai vite compris que c’était un passage obligé avant la deuxième année qui est, elle, plus intense et demande de maîtriser certaines bases.

On y comprend beaucoup de choses et on se remet souvent en question. L’objectif : être soi-même sur scène. Tous les professeurs sont différents. Ils nous connaissent et nous aident à ouvrir des portes que l’on ne soupçonnaient pas. C’est très intéressant.

Pendant ma première et deuxième année, j’avais une classe parallèle, c’est-à-dire que j’avais 18h de cours par semaine et non 9h, comme la plupart de mes camarades. On a des professeurs différents. C’est très enrichissant car ils n’ont pas la même vision de nous et ils se complètent. 

Autour de ça en première année, j’ai pu travailler à côté. En deuxième, ça n’a plus été possible. On a plein de choses à faire : des livres à lire, des projets, des masterclasses. C’est dur, éprouvant, et passionnant. Il y a eu des périodes de l’année où on a cinq projets à soutenir en même temps et s’organiser avec les autres élèves n’est pas toujours facile. On se sent parfois bloqué et il faut savoir passer au-delà. C’est aussi là que ça devient intéressant.

  • Quel conseil pourrais-tu donner à un futur élève du Cours Florent ?

Je conseillerais à ceux qui veulent entrer au Cours Florent, et dans toute autre formation théâtrale, de lâcher prise et de ne pas avoir peur des autres. On imagine que c’est de la compétition, qu’on veut tous être le meilleur, mais il y a une réelle entraide qui est formidable. On se soutient tous.

Il faut se permettre d’être qui on est et accepter de changer, accepter le doute.

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