
Ilona
Dilange
Ancienne élève de la Classe Libre Comédie Musicale MOGADOR, Ilona, promo III, revient sur son parcours et sur la Classe Libre.
"C’était intense, mais on nous poussait toujours dans le bon sens ! (...) C'est une formation qui nous prépare au métier."
- Comment es-tu arrivée au Cours Florent ? Quelle est ton histoire avec la danse, le chant, le théâtre ?
Petite, j’ai commencé par des cours de danse mais j’ai aussi pris des cours de chant à partir de mes 12 ans et de théâtre de mes 7 à 15 ans.
J’avais envie de faire de la comédie musicale, mais cette envie s’est perdue parce que personne n'était dans ce monde-là à l’époque. Je me suis donc rapprochée de la musique. Mais après avoir vu deux comédies musicales à Londres, WICKED et WAITRESS, mon envie est revenue au galop.
Après mon bac, j’ai passé de nombreuses auditions. À chaque fois, on me faisait les mêmes remarques : j’étais trop timide. J’allais au bout des auditions mais il me manquait un aspect de jeu. J’ai donc été tentée de faire une formation. Ma mère m’a envoyé les informations sur la Classe Libre Comédie Musicale. Je connaissais le Cours Florent de nom, je savais que c’était prestigieux, mais pas la Classe Libre. J’ai tenté en me disant que je n’avais rien à perdre.
- Qu’as-tu fait après la Classe Libre Comédie Musicale ?
J’ai passé une audition pour Disney en fin d’année. J’ai ensuite eu un autre projet de tournée, puis d'autres contrats avec Disney. À Disney, nous jouons dans un théâtre, dans des rôles créés spécialement pour la comédie musicale. En parallèle, je travaille également au Parc Astérix.
- Qu’as-tu préféré dans ton année ? Qu’en retiens-tu ?
Honnêtement, je n’en retiens que des bonnes choses. J’en suis là grâce à la Classe Libre et à nos professeurs. Ce sont tous des pointures. Ils étaient tous investis et les cours se sont déroulés en toute bienveillance. Surtout, je dirais que travailler à Mogador a été une chance énorme pour nous tous en tant que jeunes artistes. C’était intense, mais on nous poussait toujours dans le bon sens ! Notre investissement paie aujourd’hui parce qu’on travaille dur. C'est une formation qui nous prépare au métier.
- À quoi ressemblait une journée Classe Libre Comédie Musicale ?
Nous avions des cours d'interprétation, de chant, de théâtre, de claquettes, de yoga, de cardio. J'en profitais à chaque moment, je me disais que ça ne m’arriverait plus jamais. J’étais dans une optique de prendre tout ce qu’il y’ avait à prendre. C’était fabuleux !
- Quelle a été la discipline la plus compliquée pour toi ?
Le théâtre ! Je n’en avais pas fait depuis tellement longtemps, ça a été très dur de m’y remettre. Je n’avais plus confiance en moi dans cette discipline. En chant, je me sentais bien. Maintenant, c’est l'inverse !
Le théâtre, c’était difficile parce que j’avais du mal à me lâcher, à me faire confiance. Pour ça, je remercie vivement la Classe Libre : je n’avais pas d’autre choix que d'y aller. Frédérique Farina (Directrice pédagogique de Comédie Musicale, ndlr) arrivait à faire ressortir le meilleur de nous-même.
- As-tu reçu un conseil de la part d’un professeur que tu retiens tout particulièrement ?
Honnêtement, de lâcher-prise. Tout le monde me l’a dit, ce conseil revenait sans cesse. J’ai compris que j’étais dans le contrôle. J’en ai sûrement reçu plein d’autres, mais je ne m’en rappelle plus, tout s'imprégnait en moi directement.
- As-tu ressenti de la compétition entre élèves de la pression ?
Non. On se comparait, mais pas dans une mauvaise optique. Nous sommes encore amis aujourd’hui, et nous sommes très fiers les uns des autres. La Classe Libre nous a soudé.
- Quel a été ton meilleur souvenir ?
Il y’ en a tellement ! Je pense à nos fins de journée, durant lesquelles on était en craquage complet. On chantait entre nous, on dansait, je me sentais dans mon élément. Je me rappellerai aussi tous nos moments de soutien.
- Combien étiez-vous dans la classe ?
Dix. C'était une chance parce que les professeurs avaient plus le temps de travailler avec chacun d’entre nous. Un des points les plus forts de la Classe Libre, c’est le petit nombre. Les professeurs se souviennent de nous, nous connaissent, nous suivent, nous soutiennent. C’est une super opportunité.
- Un mot de la fin ?
Je conseille cette formation à énormément de gens. J’encourage tout le monde à auditionner parce que ce n’est que du positif. Ça peut faire peur parce que c'est intense, il ne faut pas perdre ses moyens.