Portrait de Gohar Avetisyan
Portrait

Gohar
Avetisyan

Ça demande beaucoup de travail, d’énergie, de concentration, de créativité et de flexibilité.

Campus Bruxelles
Année 2014
élève

Gohar Avetisyan a débuté sa formation de comédienne à Bruxelles pendant deux années. Dès la rentrée 2016, elle aura le plaisir de poursuivre son parcours à Paris, suite à son admission en Classe Libre

Peux-tu nous parler de ton parcours avant d’intégrer le Cours Florent à Bruxelles ?

J’ai fait des cours en marketing à l’université mais je n’ai pas accroché. Je me suis alors intéressée au Théâtre mais je n’en avais jamais fait avant d'entrer au Cours Florent. C’était donc une première expérience et je suis vraiment très heureuse car... j’ai trouvé ma vocation !

Que retiens-tu de ta première et deuxième année de formation au Cours Florent à Bruxelles ? 

Pour moi, la première année était une année de découverte et de lectures. Elle m’a permis de me rapprocher de moi-même et de comprendre les bases du jeu d'acteur.

Ce que je retiens maintenant en deuxième année, c’est la quantité de travail que l’on a eu. Beaucoup plus complexe. Je dirais que j’ai vraiment senti que je m’approchais du métier d’acteur, au vu du travail qu'on a fait. C’est un métier et l’école m’a ramené à cette notion de métier. J'ai compris aussi l'importance d'être moi-même et de ne pas être quelqu’un d’autre, même quand je joue un rôle. Là se trouve la qualité de l’apprentissage au Cours Florent : on vous demande d’être vous, avec votre personnalité et avec ce que vous avez à donner.

Nous avons 9h de cours par semaine et 18h avec la classe parallèle. On a donc deux professeurs différents et deux façons de travailler différentes.  J’ai cours le matin et l’après-midi du lundi au vendredi : ça fait beaucoup d’heures de cours et donc moins de répétitions mais tout est une question d’organisation et de volonté et j'arrive à répéter avec mes camarades et être à temps pour la remise des travaux. 

Au départ, c’est un peu difficile, on ne se connait pas bien, on doit prendre le temps de se connaître, de voir la personnalité de chacun car on ne travaille pas de la même façon avec tout le monde. Chacun a sa manière de travailler donc il faut s’adapter. Travailler de façon collective, c’est le plus difficile : on est parfois avec des élèves qui n’ont pas les mêmes attentes, ni la même énergie mais travailler avec son groupe créé des amitiés et des liens forts. C’est très positif et ce travail en groupe permet aussi d’avoir la vision de chacun, comme on dit deux têtes valent mieux qu’une. On se projette aussi souvent à continuer de travailler ensemble en sortant du Cours Florent...

J’attends de ma troisième année quelque chose de plus professionnel de ma part. Une année où je me poserai moins la question de ma légitimité : suis-je actrice ou pas ? 

Quel conseil pourrais-tu donner à un futur élève du Cours Florent ?

Si vous voulez vraiment faire ce métier ne le faites pas comme un loisir, investissez-vous à 100% ou ne vous inscrivez pas. Ça demande beaucoup de travail, d’énergie, de concentration, de créativité et de flexibilité mais ça vaut le coup.

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