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Portrait

Joubin, Kelly, Louis et Antonin

Joubin, Kelly, Louis et Antonin, élèves en première année de la formation de l'Acteur au Cours Florent Bruxelles nous ont accordé de leur temps, la veille de leur échéance en ligne, pour répondre à quelques questions sur leur vie de florentin.e.s confinés !

Campus Paris
Année 2020
élève
  • Comment avez-vous vécu le confinement vis-à-vis de votre travail au sein de l’école ?

Antonin : Ça a été une sacrée expérience d’être confiné avec mes amis du Cours Florent, chez Joubin en l’occurrence. La scène m’a vite manqué, et le fait de ne plus pouvoir jouer m’a donné l’impression de devoir repartir à zéro. Mais être ensemble m’a énormément motivé, m’a aidé à m’organiser. On a appris à se connaître beaucoup plus, et les projets donnés par l’école nous ont forcé à nous intéresser à d’autres choses, à l’image, au cinéma, au point qu’on a monté des projets en plus, des créations personnelles. Finalement la frustration de ne plus jouer nous a rendu créatif ailleurs.

Joubin : C’est vrai que depuis le début de l’année on se regroupait avec quelques élèves avec cette idée de créer un collectif, pour produire des vidéos. Par manque de temps et à cause de tout le travail que nous demande notre Formation de l’Acteur, on a mis ça de côté pour plus tard. Et le confinement nous a permis de poursuivre le travail, d’aller plus loin. C’était hyper intéressant ! Je me suis particulièrement penché sur la réalisation.

Kelly : Ce qui est chouette c’est qu’on n’avait jamais travaillé de scènes ensemble et que le confinement nous a forcé à le faire. On s’est rendu compte qu’on formait une super équipe, hyper complémentaire ! 

Louis : Il y a eu un creux quand même fin avril. Au tout début du confinement en mars, on a beaucoup produit. Il y a eu nos tournages, les monologues filmés demandés par l’école, puis il y a eu une sorte de pause. Mais ensuite avec les cours on s’est bien remis dans le travail en mai et juin.

Antonin : Oui, nous avons tourné et monté une carte blanche pour l’école en deux jours. On a eu beaucoup de problème. Nous vivions à côté de la RTBF et cela créée beaucoup d’interférences dans les micros. Mais on s’en est sorti !

  • Vous aviez cours pendant le confinement deux fois par semaine en ligne avec votre classe principale et votre classe parallèle, pour préparer une échéance en ligne. Comment organisiez-vous le travail collectif, les répétitions ? 

Joubin : J’ai eu beaucoup de mal à travailler les textes de théâtre. J’ai pu répéter avec Kelly tout de même car on avait beaucoup de scènes ensemble, on pouvait vraiment jouer. Alors que les scènes avec d’autres partenaires, à distance, c’était plus difficile.

Louis : Avec Damien Chardonnet, en classe principale, on a eu une carte blanche de 3 min avec une caméra, sans thème, totalement libre. On a proposé de faire un court métrage à trois de neuf minutes. On a franchement débordé !

Joubin : Pour cette carte blanche on est parti de ce qu’on vivait : être à trois dans 12 m² ; mais en prenant le contrepied au niveau de l’ambiance. Nous on s’est hyper bien entendu, donc on a raconté l’histoire de trois mecs enfermés qui se prennent la tête.

Antonin : Oui et on a travaillé sur l’épistolaire, en clin d’œil à la situation actuelle - sur les Liaisons Dangereuses de Choderlos de Laclos. Nous nous sommes écrit des lettres, pour les interpréter face caméra, et ces lettres sont en lien avec les scènes à deux que nous jouerons à la rentrée.

Kelly : Avec la classe de Joffrey Roggeman l’échéance sera un mix de vidéos enregistrées et de live, avec des monologues de théâtre et des poèmes filmés, et une partie live.

Antonin : C’était dirigé très différemment, ça nous demandait d’être plus créatif, mais aussi plus critique dans le fait de se mettre en scène. Par exemple, j’ai travaillé sur une chanson assez abstraite, et je l’ai transformé façon « asile psychiatrique »…

  • Qu’est-ce que vous en retirez ?

Kelly : C’était super riche de devoir être autonome dans la gestion d’une caméra. On a appris beaucoup !

Joubin : On a pu se donner beaucoup de défi, être hyper créatif, avec des outils qu’on ne maîtrise pas encore pleinement. La manière de filmer, des techniques de montage, de transitions, travailler en plan séquence… Ça permet aussi de se rendre compte, même si c’est difficile, que l’on peut faire du théâtre filmé. On pourra beaucoup plus facilement faire ces ponts entre la vidéo et le plateau dans nos échéances futures à l’école.

  • La crise sanitaire nous a demandé de modifier le calendrier de formation. Vous avez eu vos cours en ligne, mais comment envisagez-vous la reprise de votre Première année en présentiel après la pause estivale ?

Kelly : Il n’y aura pas vraiment de pause. On a lancé deux castings ces dernières semaines, en ligne, puis avec le déconfinement, en direct. Un pour un court-métrage déjà tourné du coup, et un pour un futur projet, uniquement avec des élèves de Florent. Donc on va tourner cet été.

Antonin : Ce qui était un complément d’occupation pendant le confinement va continuer cet été et au-delà, et aussi en dehors de l’école ! Mais on a tous hâte de retrouver la scène.

  • Qu’attendez-vous de votre Deuxième année ?

Louis : Je veux me voir évoluer, je veux voir mon évolution technique. C’est aussi en Deuxième année que l’on a notre première échéance ouverte au public, et ça j’en ai hyper envie !

Joubin : Ce sera une année très intense, il y aura beaucoup de travail dans l’école mais aussi beaucoup de projets personnels via notre collectif. On est en écriture de pleins de choses, dont aussi des projets musicaux. C’est excitant !  La Deuxième année ça va être de l’exploration !

Louis : C’est le début d’une grande histoire !

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