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La nuit juste avant les forêts de Pierre Florac

Publié le 17/12/2019
La nuit juste avant les forêts de Pierre Florac

Pierre Florac, élève breveté au Cours Florent, présentera son TFE en début d'année 2020 lors d'une tournée dans les 4 campus de Cours Florent. A cette occasion, il nous a présenté son projet.

Bernard-Marie Koltès prononce cette phrase, en 1983, lors de la conception d’Une part de ma vie, paru aux Éditions de Minuit : « La langue française, comme la culture française en général, ne m’intéresse que lorsqu’elle est altérée ». La nuit est un texte singulier, au sein même de l’Œuvre de l’auteur, en ceci qu’il offre au comédien un flux ininterrompu de mots et un texte qui semble gravé dans le papier comme un bloc…

  • Pierre, peux-tu nous parler de ton parcours au Cours Florent ?

Je suis entré au Cours Florent avec un stage d’accès de Noël quand j’étais en terminale. J’ai fait ma première année avec Julien Delbès en parallèle d’une formation à la direction d’orchestre, puis en deuxième année avec Fabrice Michel, qui est devenu mon maître de théâtre, et en troisième année avec Julie Recoing et Cyril Anrep. J’ai profité de l’opportunité de pouvoir être assistant d’un professeur de 2e année pour faire grandir ma curiosité vis-à-vis de la mise en scène, et j’ai pu pleinement l’exprimer avec les TFE en dernière année.

En fin de compte, je suis rentré comme comédien et j’en suis sorti metteur en scène !

  • As-tu 3 mots pour décrire le spectacle ?

À l’essentiel / En négatif / En Profondeur.

  • En quoi l'école t'a aidé à développer ton projet ? 

Nous nous sommes rencontrés avec Jules (le comédien de mon spectacle) en deuxième année, où notre duo a commencé à prendre forme. C’est le point fort et le meilleur argument en faveur du Cours Florent : on y rencontre beaucoup de gens, beaucoup de jeunes animés par la même passion, des univers très différents qui peuvent à tout moment s’accrocher et devenir des groupes de travail sur le long terme. Et puis la présence et l’expérience essentielle des techniciens, des régisseurs qui sont de très bon conseil quant aux lumières, à l’éclairage, parfois même à la scénographie et à l’aménagement de l’espace. 

  • Pourquoi avoir eu envie de monter ton TFE ? 

Nous avions le ferme désir de travailler ensemble. En réalité, je suis parti du comédien pour choisir un texte. À la première lecture de La Nuit, ça a été l’évidence. Jules est un acteur très sensible, doué d’un rapport à la langue très particulier, avec un corps, une énergie extraordinaire, et il ne fallait pas moins que cette nourriture extraordinaire écrite par Koltès pour le sublimer. Et cette configuration de comédien seul / directeur d’acteur nous a permis d’approfondir notre duo, d’expérimenter un travail très spécial à deux, avec un acteur qui joue et un miroir en face qui dirige en temps réel, une relation de confiance très forte. C’était une expérience très intéressante.

  • As-tu des projets pour la suite ? 

J’ai fondé ma compagnie (La Veilleuse), attachée à un théâtre d’Art, de texte, de répertoire, allant des chefs-d’œuvre passés au plus avant-garde des pièces contemporaines, avec laquelle nous sommes en train de monter notre première création professionnelle. Il s’agira d’une pièce contemporaine, mais nous ne pouvons pas encore en dévoiler le nom, nous sommes encore en phase de demande des droits !

Pierre présentera son spectacle « La nuit juste avant les forêts » :

  • Au Cours Florent Bordeaux les 8 et 10 Janvier
  • Au Cours Florent Montpellier les 11 et 12 Janvier
  • Au Cours Florent Bruxelles les 14 et 15 Janvier
  • Au Cours Florent Paris les 18 et 19 Janvier

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