Grand Corps Malade au Cours Florent

Le Cours Florent a eu le plaisir d’accueillir Grand Corps Malade pour une rencontre exceptionnelle avec les élèves, placée sous le signe de l’écriture, du slam et du parcours artistique. Auteur, compositeur, interprète, écrivain et réalisateur, Fabien Marsaud - alias Grand Corps Malade - a partagé avec sincérité les étapes marquantes de sa vie et de sa carrière, entre introspection et création. 

L’écriture comme point de départ 

« Tout démarre toujours par l’écriture. » 
Pour Grand Corps Malade, la scène, la musique et même le cinéma trouvent leur origine dans ce moment d’intimité avec les mots. C’est là que tout commence, que la pensée se structure et que le sens naît. 
Il évoque ses débuts, au début des années 2000, lorsqu’il découvre le slam lors d’une scène ouverte dans un bar parisien. Il y déclame Cassiopée, son premier texte de scène - une révélation qui marque le début de son aventure littéraire et artistique. 

Le slam, une poésie vivante 

Né à la fin des années 1980, le slam s’impose comme une nouvelle manière de dire la poésie. « La poésie, ce n’est pas seulement des poètes morts depuis trois siècles ! C’est vivant et moderne. Le slam a permis ça : d’un seul coup, les élèves se rendent compte qu’un poète peut aussi être en jean et baskets. », explique Grand Corps Malade. 

Il nous raconte comment cette discipline est devenue une passerelle pédagogique. En lien avec le ministère de l’Éducation nationale, il a participé à la mise en place d’ateliers de slam dans plusieurs académies, permettant aux élèves de découvrir le pouvoir de l’écriture et de la prise de parole. 

De l’écriture à l’écran 

Fabien Marsaud se définit comme un « passionné de toutes les formes d’écriture ». En 2012, il publie son roman Patients, récit autobiographique sur son année de rééducation après un grave accident survenu à 20 ans. 

Il adapte ensuite le livre au cinéma en 2017, coréalisant Patients avec Mehdi Idir, une œuvre saluée pour sa justesse et son humanité. Le duo enchaîne avec La Vie scolaire (2019), puis Monsieur Aznavour (2024), un hommage à Charles Aznavour, pour lequel il avait déjà écrit la chanson Tu n’as pas besoin. Il a également coécrit le titre La mer et l’enfant pour Céline Dion ! 

Une philosophie de vie fondée sur la persévérance 

Face aux élèves, Grand Corps Malade s’est montré disponible et bienveillant. Il a échangé sur la discipline de l’écriture, la patience nécessaire pour donner forme à ses idées, mais aussi sur le doute, moteur essentiel de tout artiste. 

« Je ne me suis jamais dit que c’était impossible. Ni jamais dit que c’était sûr. Mais sur le moment, rien ne pouvait m’arrêter. » 

Pour en savoir plus sur la rencontre, RDV sur nos réseaux. 

Retour sur la rencontre 

Un slam en live pour les élèves