Slon, une ancienne élève finaliste à la Nouvelle Star

Je suis Slon, j'écris mes textes, je compose ma musique et je la chante devant les gens qui se reconnaissent dans mon travail.

• D’où viens-tu et depuis quand chantes-tu ?

Je viens de la Lorraine, de Metz plus précisément. Je chante depuis que j'ai l'âge de parler parce que mon grand-père était ténor et, pendant les repas de famille, je me souviens qu’on chantait tous autour de la table.

• Pourquoi le Cours Florent Musique ?

J’ai fait trois universités différentes, et je me suis rendu compte que cela ne me convenait pas, qu’il me manquait quelque chose et que c’était la musique tout simplement. Je suis tombé sur le Cours Florent Musique qui était naissant à l'époque. Ce qui m’a convaincu de l’intégrer c'était le côté pluridisciplinaire. La formation de musique se déroule sur trois ans : la première est l’année de découverte elle permet d’être en contact avec tous les corps de métier de la musique, la deuxième l'année de spécialisation et la troisième l’année de professionnalisation. Cela a émulsionné quelque chose à l'intérieur de moi qui attendait juste qu'on le secoue un peu.

• Que t’a apporté le Cours Florent Musique ?

Je créais déjà, mais je créais égoïstement. L'école m'a appris à structurer et à ouvrir ma création aux autres. Je me suis aussi professionnalisé. J’ai appris comment parler de mon travail pour le vendre. Ce côté “communication” est important : cela permet d’apprendre à s’ouvrir aux autres, de leur faire comprendre ce que l’on veut dire. Pendant ma scolarité, j'ai choisi deux options en plus des cours : l'improvisation et le masque. Le masque a été pour moi une grande révélation : c'est un cours plein de rigueur, plein d'audace et de bienveillance. On cherche à mettre en lumière ce qui peut nous rendre intéressant aux yeux d'un public. Cela m’a apporté un bagage beaucoup plus riche, et j’ai développé ma créativité. C’est aussi au Cours Florent Musique que j’ai rencontré pas mal de mes acolytes qui sont aujourd’hui présents dans mon projet.

• Parle-nous de ton passage à la télévision.

En sortant du Cours Florent Musique, j'ai commencé à faire de la scène et je me suis fait repérer par un directeur artistique d'une émission de télé, “La Nouvelle Star”.

Comme beaucoup d'artistes qui font de la musique indépendante j'avais peur d'être dénaturée et au final je suis resté moi-même. Mon travail a parlé à beaucoup plus de gens que j'imaginais parce que je suis allé jusqu'en finale.

En fait, ce qui m'anime dans le fait de créer c'est vraiment le fait de dessiner les contours d'un monde qui n’existe pas, un monde qu'on ne remet pas en cause parce qu'on s’y sent confortable à l'intérieur. Nous avons eu beaucoup de propositions suite à l'émission. Je pense que la manière la plus fidèle d'inviter les gens dans mon monde, c'est de continuer le projet sur lequel je travaille depuis trois ans de manière indépendante. Nous allons d'ailleurs mettre en place une collecte participative. C’est important pour moi aussi de faire participer les gens dans mon projet de cette manière-là, et en fonction de ce qu’il va se passer, on verra après si on signe quelque part ou pas, mais en tout cas il y a de jolies portes qui s'ouvrent et il y a plein de choses qui se passent donc je suis contente.

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