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Martin Campestre et Marc Tourneboeuf au Cours Florent à Bruxelles

Publié le 30/01/2018

Dans le cadre du Florent Tour, l’équipe du Cours Florent à Bruxelles a eu le plaisir d’accueillir le TFE (Travail de Fin d'Etudes) La Commission des destins de Martin Campestre et Marc Tourneboeuf, tous deux élèves sortant de la formation d'acteur du Cours Florent à Paris

Quelques minutes avant de commencer le montage du spectacle, nous avons pu rencontrer les deux comédiens. 

  • Martin, Marc, d’où venez-vous et quel est votre parcours artistique ? 

Marc – Je viens de Normandie, dans l’Ouest de la France ; je suis allé à Paris pour faire une fac de mathématiques, et du théâtre. Mais j’ai vite arrêté les maths ! J’ai passé quatre ans au Cours Florent, où j’ai connu Martin. On a construit pas mal de projets ensemble. On a monté une première pièce en Alexandrins, que j’ai écrit pendant la deuxième année de la formation, L’Ambition des damnés, qu’on a pu jouer à Paris et en Normandie ; on a préparé les concours ensemble ; puis en dernière année, La Commission des destins, et un one man show, Récit poétique mais pas chiant d’un amoureux en voyage. Je viens aussi de tourner une série franco-chinoise à Shangaï !

Martin – J’ai 24 ans. J’ai fait quatre ans de Cours Florent : trois ans en formation de l'acteur, et j’ai ensuite été assistant d’Isabelle Duperray dans la formation Acting in English. Avec Marc on s’est connu en première année, puis on était dans le même cours en deuxième et troisième. On ne s’est plus quitté !

Marc – Ça a vraiment commencé en troisième année avec notre carte blanche. On a décidé de la présenter à deux, même si c’était censé être individuel. Et ça a plu à la direction pédagogique ! Nous l’avons joué à l’occasion de la Soirée des Jacques en 2016, qui se déroulait pour la première fois au Casino de Paris. Puis en 2017, on nous a proposé de présenter la cérémonie ! Pour La Commission des destins, on a du coup gardé le même type d’écriture.

  • Vous souvenez-vous de l’instant où vous avez pensé que le théâtre devait faire partie de votre vie ?

Marc – Quand j’ai vu le premier Brice de Nice ! Et aussi la captation du Misanthrope avec Denis Podalydès. Cyrano et Ruy Blas sont aussi des pièces qui m’ont marqué !

Martin – Je ne savais pas trop ce que je voulais faire après le bac ! Je suis parti un an en Australie et c’est là-bas que j’ai eu le déclic ! Mes parents m’ont ensuite offert un stage au Cours Florent, et j’ai commencé le cursus. J’ai passé une super formation à l’école. On a su saisir les opportunités qui se présentaient à nous, ce n’était pas facile tout le temps, mais on a pu créer, faire ce qui nous plaisait. On s’est bien trouvé tous les deux, on est hyper complémentaire, que ce soit au niveau de la déconnade qu’au niveau de la rigueur. C’est rare, je pense, de trouver tout de suite une telle complicité dans le travail.

  • Vous avez créé votre compagnie en deuxième année, Les Métronomes Infidèles ?

Martin – Oui, on a joué la pièce de Marc, en Alexandrin, dans un théâtre à Paris, via la compagnie.

Marc – Le Cours Florent nous a largement encouragé à poursuivre le travail, à chercher à le diffuser. Et ensuite on a monté en troisième année Monsieur de Pourceaugnac de Molière, avec 11 comédiens ! Au niveau de la rigueur, des plannings de répétitions, c’était très compliqué, à monter et à programmer aussi. On a donc fait le choix pour notre projet suivant, de le faire à deux ! On a bien fait, le travail est tellement plus une source de plaisir ! On parle du monde, on parle de nous, et ça plait ! Ce soir c’est la 10ème ! On a joué cette pièce via le Cours Florent et via nos propres recherches de diffusion.

  • Vous avez passé pas mal de concours, partout en France – Classe libre., écoles nationales, conservatoires – auriez-vous un conseil à nos élèves qui se lancent dans cette aventure ?

Martin – C’est une question de moment, de timing !

Marc – J’aimerais comparer notre TFE (Travail de Fin d'Etudes) avec les concours. Entre le premier jour d’écriture et la première présentation, il s’est passé 29 jours. Et aujourd’hui, on voit que le projet fonctionne et a des retours hyper positifs. Il y a deux ans, on a passé avec Martin la même scène au premier tour du Conservatoire National de Paris. Certes Martin a été jusqu’au bout, jusqu’au troisième tour ; moi, après 4 mois de travail acharné, je n’ai pas passé le premier tour ! Je pense qu’il faut surtout choisir une scène qui nous parle, dans laquelle on se sent bien, pour se donner le plus de chances de réussites.

Martin – On a fait ensemble 8 ou 9 concours dans toutes la France, ça forme énormément ! Mais il n’y a pas de règles de réussite ; c’est en fonction du jury, de l’humeur, de la pression qu’on s’est mis ! Un trop plein de pression peut faire totalement planter une scène. Et aussi chaque concours, chaque école, va chercher tel ou tel profil, donc c’est aussi un peu subjectif. L’enjeu de son futur professionnel n’est pas dans les concours je pense. Mais c’est dans tous les cas un super exercice…

  • Vous jouez La Commission des destins depuis 6 mois, il y a eu 10 représentations. Est-ce que le projet a évolué durant ce laps de temps ?

Martin – Ça a bien évolué ! C’est un work in progress. A chaque fois qu’on joue, on s’adapte, on change des trucs ; des évolutions parfois liées à l’actualité. C’est un spectacle que l’on va jouer pendant encore 2 ou 3 ans. On va faire la tournée des campus du Cours Florent, donc après Bruxelles, à Bordeaux et à Montpellier. On va jouer dans un Festival à Nice. On doit trouver un chargé de diffusion pour nous aider à trouver des dates, pour l’instant c’est nous qui faisons ce travail, comme la régie, la vidéo, les costumes…

Marc – La vidéo et la musique ont beaucoup d’importance. On n’a pas forcément pensé à ça quand on l’a créé, à la faisabilité de le faire tourner, et au final c’est tout à fait adaptable dans pleins de salles différentes. Nous sommes deux en scène ; on a besoin de deux régisseurs. Il y a beaucoup de technique malgré une scénographie assez simple. On est très fier du projet, on doit encore gérer la partie des droits d’auteurs pour la musique pour continuer.

  • Vous avez tous les deux aussi des projets extérieurs ?

Marc – Je reviens d’un tournage en Chine, j’ai un rôle dans une série franco-chinoise. Je m’attendais à une petite série, c’était finalement une production assez conséquente, avec une équipe d’une centaine de personnes. On a fait des nuits de 2h ; un tournage assez fatigant mais c‘était super ! En mars il y aura pour moi une petite partie de tournage sur Paris pour cette série.

Martin – J’ai un projet avec une autre troupe, Persée, la palpitante épopée pipée perpétuelle. C’est une parodie sur le mythe grec de Persée, ça se joue à Paris dans le 11ème arrondissement ! Mais c’est surtout la Commission des destins qui va tourner dans les prochains mois. 

Désopilant           Un choc !       Hilarant ! On a passé un super moment

La Commission des destins a été un franc succès auprès du public et des florentins en Cursus de Formation ! Un immense merci à Martin et Marc, et à leur énergie communicatrice.

 

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