Portrait

Gray
Orsatelli

C’est une école avec beaucoup d’élèves, c’est vraiment à l’image du métier et c’est très formateur.

Campus Paris
Année
ancien
  • Peux-tu nous parler de ton parcours d’élève acteur au Cours Florent ?

Je suis né en Corse et j’ai toujours voulu devenir comédien. Au lycée, un réalisateur m’a proposé de jouer dans un petit film et je me suis rendu compte que c’était vraiment ce que je voulais faire. Jai passé le bac et suis monté à Paris pour m’inscrire en droit à la Sorbonne officiellement (et en cachette de mes parents au Cours Florent). Très tôt, j’ai arrêté le droit pour me consacrer pleinement à ma formation d’acteur. Le Cours Florent était pour moi l’occasion de me tester et de me confronter au milieu, c’est une école avec beaucoup d’élèves, c’est vraiment à l’image du métier et c’est très formateur.

J’ai vécu trois années magnifiques à l’école. J’étais super jeune et cela m’a permis d’acquérir des réflexes que je n’avais pas (en diction, en jeu, en danse, en discipline..). Le fait de pouvoir choisir ses professeurs à partir de la deuxième permet de tester des univers différents et de choisir le professeur qui nous convient le mieux et nous fera progresser.

J’ai eu la chance de pouvoir participer au Prix Olga Horstig à la fin de mon cursus de formation, j’en garde un souvenir incroyable, c’était un peu comme sur un tournage, on a tous travaillé de façon intensive durant un mois et crée des liens très forts rapidement.

  • Quel a été ton parcours professionnel depuis ta sortie ?

Après le Prix Olga Horstig, j’ai changé d’agent et j’ai beaucoup joué au théâtre pendant un an. J’ai également monté un spectacle avec des anciens de l’école et nous avons fait le Festival d’Avignon. Puis j’ai commencé dans le cinéma en tournant dans « American Translation » de et avec Jean Marc Barre. C’était mon premier film, j’ai beaucoup appris sur le tournage. Par la suite,  j’ai joué dans la saison 3 de « Mafiosa » , réalisée par Eric Rochant. C’était une grosse équipe et je me suis très vite senti bien sur le plateau.

J’ai également joué dans des court-métrages et j’ai monté deux collectifs avec un ami. Notre dernier court-métrage « Ter Ter » nous a permis d’aller au Festival de Cannes et nous a fait gagner plusieurs prix. Nous avons même été les seuls français sélectionnés par Ridley Scott pour le festival My Film Festival sur 25 000 court-métrages à travers le monde, c’était incroyable pour un film à petit budget comme le nôtre ! 

  • Dans quel univers te sens-tu le plus à l’aise : théâtre ou cinéma ?

J’ai vraiment besoin des deux univers, du théâtre et du cinéma. Je pense que c’est avant tout une question de rencontres dans la vie, pour le moment, je suis plus entouré de réalisateurs... Les court-métrages permettent une plus grande flexibilité mais j’adorerais également jouer sur scène, un rôle de théâtre classique en particulier.

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