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Interview d'Alizé Beaufays, élève au Cours Florent Bruxelles

Publié le 2/02/2021
Portrait de Alizé Beaufays, élève au Cours Florent Bruxelles

Découvrez l'interview d'Alizé Beaufays, élève en première année de la formation de l'Acteur au Cours Florent Bruxelles.

Découvrez le portrait d’Alizé beaufays, élève de première année de la Formation d'Acteur au Cours Florent Bruxelles.

« Je veux faire de cette année un laboratoire pour tester plein de choses, et créer ! Je veux que mon sac à dos soit rempli de projets à la fin de l’année. Je veux avoir des choses à montrer et des projets à poursuivre après. »

  • Peux-tu te présenter en quelques mots ?

Je m’appelle Alizé Beaufays. J’ai 34 ans et je suis namuroise. Je suis en première année de la Formation d’Acteur avec Emmanuel Texeraud au Cours Florent Bruxelles.

  • Depuis quand le théâtre a-t-il une place dans ta vie ?

En réalité, depuis toujours. Enfant, j’organisais des spectacles pour ma famille et j’écrivais des histoires. J’ai fait quelques stages de théâtre et puis, beaucoup plus tard, j’ai découvert l’impro. J’ai également travaillé dans un centre culturel aussi. J’adore tout dans un spectacle : sa création, le montage, le spectacle lui-même, et puis l’après : le démontage et la rencontre avec les gens. C’est carrément magique !

  • Pourquoi avoir choisi d’intégrer le Cours Florent ?

Je voulais un cursus de formation qui puisse combiner mes cours avec mon emploi actuel. Le Cours Florent m’offrait cette perspective. Et puis, surtout, j’avais envie d’une formation où tous les profils se rencontrent : tous âges, origines et parcours confondus. J’avais en tête que la pédagogie du Cours Florent était basée sur ce mélange d’identités. J’imaginais un groupe de personnes d’univers totalement différents. C’est ce mélange qui, à mes yeux, fait qu’une formation est riche ! Et c’est complètement ce que j’ai trouvé dans l’école.

  • Tu as donc fait beaucoup d’impro avant d’intégrer l’école – c’est d’ailleurs une option proposée au Cours Florent - cela t’aide-t-il pour le travail de scènes ?

J’ai commencé l’improvisation en 2012. C’est un outil merveilleux, qui t’aide à laisser tomber ce troisième œil avec lequel on se juge en permanence. On y gagne la liberté et la confiance, mais aussi l’humilité, car nous sommes ensemble sur scène dans une indispensable écoute et dans une construction collective. On est au service de l’histoire avec pour objectif de respecter le public qui nous offre son temps pour voyager.

C’est complémentaire au travail de scène, car cela aide à maîtriser l’espace. Cela permet de découvrir son corps, comment on le place en scène et de construire des personnages dans la nuance et la finesse. Surtout, cela oblige à avoir des intentions de jeu très claires.

  • Presque cinq mois se sont écoulés depuis la rentrée, quelles étaient tes attentes et tes premières impressions en intégrant la première année du Cursus ?

Mes attentes étaient (et sont toujours) très claires. Je veux faire de cette année un laboratoire pour tester plein de choses, et créer ! Je veux que mon sac à dos soit rempli de projets à la fin de l’année. Je veux avoir des choses à montrer et des projets à poursuivre, après.

Ma première impression quand les cours ont commencé ? Je me sentais carrément à ma place. Ma classe est géniale. Nous avons une cohésion de groupe incroyable. Tout le monde est bienveillant. C’est dingue ! L’aventure humaine est au top. 

  • Cette semaine s’est déroulée une échéance en ligne : une présentation de vidéos documentaires. Quelle ont été la commande et le thème ? Comment avez-vous organisé votre travail de recherche, de tournage, de montage… ? 

On était 3 dans mon groupe avec Clovis Martin et Valentine Decossin. Notre thème était « Le Théâtre symboliste de M. Maeterlinck et A. Lugné-Poe ». Nous devions réaliser un documentaire de 15 min et nous avions 3 consignes : il fallait que nos profs apprennent quelque chose (bonjour le stress !), que l’on nous voie et qu’on donne notre point de vue. 

Au début, j’étais complètement perdue. L’angoisse de la page blanche. Le thème me semblait si compliqué à aborder. Nous pouvions partir dans des directions tellement différentes que cela me semblait impossible de choisir. Heureusement, mes deux comparses se sont lancés dans la matière et, petit à petit on a construit un fil conducteur. Grâce à eux j’ai vraiment pu me plonger dans le thème. On a élaboré un plan pour construire notre chemin narratif, puis on a fait des fouilles pour y insérer de l’information valable. Notre scénario était béton ! On a filmé au Théâtre de la Clarencière à Ixelles où on a été accueillis comme des rois. C’était une expérience incroyable ! Le montage a été facile car la préparation en amont était solide. Après sa diffusion, le documentaire a été bien accueilli, on est vraiment très contents ! 

  • Tu es en train de préparer avec Emmanuel Texeraud l’échéance Alexandrins – comment le travail s’est lancé ?

Emmanuel a cette capacité de te lancer des challenges avec une bienveillance et une rigueur épatantes. Il nous a balancé plein de références en étant très clair : « sans lire, ça ne vaut même pas la peine ». Je pense qu’on était plusieurs à être terrifiés par ces alexandrins. Il nous a fait lire quelques passages en cours, et puis nous a attribué nos scènes. On sent qu’il y met tout son cœur, du coup, je pense qu’on n’avait pas envie de le décevoir. 

On a bossé pendant les vacances pour connaitre nos textes et pouvoir se lancer dans le vif du sujet à la rentrée. Chacun répète sa scène devant les autres et on apprend tous les uns des autres. Au final, c’est moins compliqué de l’aborder que je ne le pensais, et une fois que la petite musique est dans la tête (1, 2, 3, 4, 5 ,6,…7, 8, 9, 10, 11, 12), la lecture devient plus facile. 

  • Comment organises-tu ton travail entre l’école et ta vie personnelle et professionnelle ? 

Cela relève de l’équilibrisme. Mais c’est dans ce fonctionnement que je m’épanouie le plus. Je satisfais « l’organisée » qui est en moi et qui adore faire des plannings. Mon calendrier fait vraiment peur ! Je travaille aux 4/5 à Namur, j’ai cours les mardis, mercredis et vendredis matins à Bruxelles. J’ai un enfant de 4 ans. Je suis sur plusieurs projets de création. L’idée, c’est qu’il y a des créneaux fixes : le boulot, les cours, les temps de pause pour me consacrer à ma famille et me reposer. Et puis à côté, les lectures, les Zoom pour faire avancer les projets, l’étude des textes, les visionnages de films. En fait, je tente de respecter l’envie du moment mais je fais en sorte que tout avance. Évidemment, on est bien d’accord, chaque minute de la journée est rentabilisée.  

  • Ton projet professionnel a-t-il changé depuis la rentrée ?

S’il n’a pas changé, il s’est solidifié. Je sais que je veux raconter des histoires. Je sais que je veux jouer. Et j’espère qu’un jour je pourrai m’y consacrer full time.

  • Comment envisages-tu la suite du Cursus ?

Travail, création, rencontres et partage ! 

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