Portrait

Sandy
Prenois

Le théâtre m’aide beaucoup au quotidien dans mon métier de journaliste. La radio, c’est la parole, les mots, la voix. La télé, c’est tout ça plus l’image. Je ne sais pas si je serais la même journaliste sans le théâtre.

Campus Paris
Année 2013
ancien
  • Peux-tu nous parler de ton parcours d’étudiante et de comédienne ?

J’ai commencé ma carrière d’actrice assez jeune. Tout s’est fait très vite. J’ai débuté le théâtre alors que j’étais encore au collège, car mon père me disait que les activités extra-scolaires feraient de moi une meilleure élève à l’école.

Ensuite, j’ai décroché mon premier agent, j’ai enchaîné les castings et j’ai fini par travailler... notamment pour la pub, la télé, j'ai aussi décroché à l'époque un petit rôle au cinéma dans le premier long-métrage de Michel Leclerc qui est depuis devenu un réalisateur réputé. Puis j’ai peu à peu pris conscience de la difficulté du métier et de ses enjeux, dès lors tout est devenu plus compliqué pour moi. C’est la raison pour laquelle j’ai décidé de me consacrer à mon envie de toujours : devenir journaliste. Quelques études et un bout de vie à New York plus loin, je suis aujourd’hui journaliste chroniqueuse radio et télé. 

Le théâtre, le cinéma, jouer, c’est un peu comme une drogue… j’avais besoin d’y goûter à nouveau. J’ai commencé l’an dernier ma formation au Cours Florent, mon petit rayon de soleil et moment de liberté par semaine.

  • Comment es-tu entrée au Cours Florent et quels cours suis-tu ?

Je suis entrée via une audition parallèle directement en Troisième année, n’étant pas très scolaire à la base, je suis ravie de cette possibilité qui m’a été offerte !

Je travaille donc le programme de troisième année, en ce moment les AFE (auditions de fin d’étude) et les TFE (travaux de fin d’études). Ce n’est pas simple de combiner tout cela avec la vie professionnelle, mais je veux aller au bout. Je suis également inscrite en option Acting in English avec comme professeur Fabrice Scott, qui est sans doute « ma » rencontre au Cours Florent. Je suis très sensible aux méthodes anglo-saxonnes qu’il nous enseigne. Nous avons notamment travaillé sur le corps, la « physicalité ». C’est un art à part entière. 

Le théâtre m’aide beaucoup au quotidien dans mon métier de journaliste. La radio, c’est la parole, les mots, la voix. La télé, c’est tout ça plus l’image. Je ne sais pas si je serais la même journaliste sans le théâtre.

  • Quels sont tes projets pour la suite ?

J’ai envie de faire des milliers de choses liées à l'Art ou pas... Mais aujourd'hui si je devais détailler mon emploi du temps idéal, je dirais : avoir une chronique radio dans une matinale, une chronique télé autour de midi, être en tournage l’après-midi ou sur scène le soir… Je ne veux pas m’arrêter, je veux y aller à fond ! J’ai vécu à New York, où tout le monde bouge tout le temps, c’est comme cela que je vois ma vie et ma carrière.

Partager cet article