Portrait

Charlie
Caron

Ne pas baisser les bras en période de doutes, essayer de toujours repousser ses limites, et s'amuser ! 

Campus Montpellier
Année 2018
élève

Quand j'étais petite, avec mes cousins, tous les étés, on inventait une pièce qu'on écrivait, mettait en scène puis jouait devant ma famille à la fin des vacances. J'ai toujours été attirée par le théâtre, et j'en ai toujours fait d'aussi loin que je me souvienne. Beaucoup de membres de ma famille sont dans la branche théâtrale : ma grand-mère, ma tante, mon grand-oncle... J'ai toujours baigné là-dedans. 

J'ai commencé officiellement le théâtre à l'âge de 9 ans quand je me suis inscrite dans une MJC à Agde, j'y suis restée jusqu'à l'âge de 15 ans ; J'ai dû arrêter car la section théâtre fermait, nous n'étions pas assez nombreux. Pendant un an, j'ai arrêté le théâtre, et en première, lorsque j'ai voulu reprendre, je me suis renseignée pour des cours sur Montpellier et j'ai vu que le Cours Florent ouvrait ici. Je me suis donc inscrite et j'ai participé au premier stage de théâtre pour Ados sur Montpellier en décembre 2014. A ce moment-là, j'ai eu l'impression de re-découvrir ce que c'était que le théâtre, je pense que pendant un an j'avais oublié à quel point j'aimais ça ! 

A la suite de ça, j'ai intégré le cursus ADOS 2 en septembre 2015, donc, en parallèle du lycée, j'allais tous les samedis au cours de théâtre au Cours Florent. Après avoir obtenu mon bac, j'ai appris que j'avais été acceptée en première année du Cours Florent. 

Je ne me verrai pas faire autre chose que du théâtre actuellement, et je ne regrette pas du tout mon choix de m'être lancée là-dedans. 

Je pense que d'avoir fait le cours ado m'a permis d’acquérir certaines bases que beaucoup d'autres n'ont pas en début d'année, comme de savoir porter la voix, avoir conscience de son corps sur le plateau ... En cours ado on touche aussi de près au programme de première année, du coup je connais déjà certaines techniques pour les Alexandrins, qui est pour moi la partie du programme la plus complexe de l'année. On avait aussi appris à travailler en groupe, ce qui m'a aidé pour l'échéance création collective, et on nous apprend aussi à travailler en autonomie et à écrire ses propres scènes. Tout cela m'a permis de me sentir plus à l'aise sur le plateau et à avoir une confiance en moi que je n'aurai peut-être pas eu si je n'avais pas fait les cours ado ! 

  • Comment se sont passées tes premières échéances ?

La première échéance à laquelle on est confronté cette année s'appelle Instantané et consiste à, en gros, faire une proposition personnelle à partir d'un texte choisi ou écrit. Quand j'ai eu le programme au mois d'août, j'ai paniqué. Je pense que c'est la première échéance qui me faisait peur, parce que j'ai toujours eu du mal à lâcher prise et à me livrer complètement, et j'ai passé la fin de mes vacances à me demander de quoi j'allais bien pouvoir parler. Arrivée en septembre, j'ai décidé d'écrire un texte plutôt que d'en choisir un, et je pense que je n'ai pas arrêté de le retravailler jusqu'au jour J. C'était vraiment un défi personnel, et même si je me dis que j'aurai pu faire mieux, je suis contente d'avoir passé ce cap.

Pour ma deuxième échéance, Avec et sans texte, j'ai intégré une classe parallèle et ça m'a permis de comparer les différentes méthodes de travail d'un professeur à l'autre. L'intégration s'est plutôt bien passée malgré le fait que cela demande un investissement beaucoup plus conséquent. J'avais besoin de faire cette classe parallèle parce que les 9h de cours par semaine ne me suffisaient pas, j'avais besoin d'avoir plus de travail. Je pense que tout le monde devrait en intégrer une en première année parce que c'est justement cette année qui le permet, en terme de travail et d'organisation c'est tout à fait possible à partir du moment où on est motivé. 

  • Comment organises-tu ton travail au sein de l’école ?

En début d'année j'ai acheté beaucoup de carnets pour pouvoir écrire tout ce que je fais en classe, toutes les choses auxquelles je pense et qui pourraient me servir dans mon travail. Quand j'ai intégré une deuxième classe, j'ai dû me réorganiser pour pouvoir gérer le travail, qui avait doublé ; je répète beaucoup en groupe pour toujours avoir un œil extérieur sur ce que je fais, et lorsque je rentre des cours le soir j'essaie toujours de lire un peu pour m'avancer. Il y a des périodes où j'ai l'impression que l'école est ma deuxième maison tellement j'y passe de temps

Quand je sais que les semaines à venir vont être chargées, je fais une liste de toutes les choses que j'ai à faire pour le Cours Florent et je me fais un emploi du temps. Sans ça, je serais débordée, j'ai vraiment besoin d'être organisée parce que je suis beaucoup trop tête-en-l'air. 

  • Quel conseil peux-tu donner à un futur élève du Cours Florent ?

En intégrant le Cours Florent, je n'aurai jamais pensé devoir m'investir autant. Beaucoup de gens pensent que faire du théâtre c'est choisir la facilité, et qu'il suffit d'aller sur scène et de déclamer un texte pour être comédien. Alors si je devais donner un conseil à un futur élève du Cours Florent, je lui dirai de persévérer, toujours. De ne pas avoir peur de passer des nuits à bosser, parce qu'au final lorsqu'on fait ce qu'on aime, on a plus du tout l'impression de travailler. Etre curieux de tout, être toujours à fond, ne jamais avoir peur de l'échec, du ridicule, être disponible, être patient, rester bienveillant et humble, toujours se remettre en question, ne jamais se reposer sur ses acquis et ne pas avoir peur des critiques, parce que vous allez en essuyer beaucoup. 

Pour finir, je pense qu'il faut surtout aimer ce qu'on fait, ne pas baisser les bras en période de doutes, essayer de toujours repousser ses limites, et s'amuser ! 

 

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