Portrait

Julie
Rattez

L’important pour moi est que les ados se sentent bien dès les premiers cours et soient bienveillants les uns avec l’autre. Lorsque cela fonctionne on sent naitre une cohésion entre eux, un esprit de troupe qui est pour moi nécessaire.

Campus Paris
Année
professeur

Je suis une ancienne élève de l’école, j’en suis sortie il y a 5 ans. J’ai toujours fait du théâtre. Après avoir obtenu mes diplômes en Arts du Spectacle et au Conservatoire j’ai voulu rentrer au Cours Florent tout simplement car cela me semblait être la meilleure école de théâtre à Paris. 

J’ai passé une audition et ai directement intégré la 2ème année du cycle de formation. Passionnée par la pédagogie et le fait de transmettre depuis longtemps, j’ai ensuite fait une demande pour enseigner le théâtre aux adolescents.

  • Comment se déroulent les cours de théâtre que tu donnes aux ados ?

J’enseigne à deux niveaux d’adolescents (14-15ans et 16-17ans) et à un niveau d’enfants (11-12 ans). Pour les plus âgés, l’enseignement doit être un juste milieu entre « loisir » et préparation au cycle de formation professionnel (pour ceux qui se destinent à intégrer l’école après le bac).

Nous travaillons sur trois œuvres différentes dans le but de monter un spectacle fin mai : une tragédie, une comédie et une pièce tragico-réaliste qui parle des adolescents orphelins d’après-guerre. 

L’important pour moi est que les ados se sentent bien dès les premiers cours et soient bienveillants les uns avec l’autre. Lorsque cela fonctionne on sent naitre une cohésion entre eux, un esprit de troupe qui est pour moi nécessaire.

Je suis exigeante avec mes élèves, ils le sont d’ailleurs aussi avec eux-mêmes et ont compris qu’on pouvait prendre plaisir à se voir progresser même si cela rime avec travail et persévérance.

  • Peux-tu nous parler de la pièce de théâtre dans laquelle tu joues actuellement ?

Je suis quelqu’un qui travaille par expériences, j’ai besoin d’explorer divers univers. J’ai d’abord travaillé dans un registre dramatique, notamment avec la pièce «  Une heure avant la mort de mon frère » de Daniel Keene que j’ai jouée dans des théâtres parisiens et provinciaux mais également à la maison d’arrêt de Fresnes. Une expérience qui me marquera à vie. Puis j’ai opéré un virage à 180° et j’ai commencé à m’intéresser à l’humour.

J’ai eu l’opportunité d'intégrer une émission télévisée de Laurent Ruquier. Bien que cela ne soit pas mon univers de prédilection, cette expérience m’a donné envie de m’essayer à des registres plus légers. J’ai passé un casting pour la pièce « Quentin, Woody, Steven et moi » pour lequel j’ai été sélectionnée et nous avons joué au festival d’Avignon l’été dernier. Les retombées presse étant positives, nous voilà maintenant programmés à Paris une fois par semaine (tous les mardis) au Théâtre du Petit Hébertot jusque fin avril 2015. La pièce est une comédie sentimentale présentant un couple en crise dans le dernier videoclub de France. On baigne tout au long du spectacle dans de nombreuses références cinématographiques, le tout dans un rembobinage délirant

 

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