Portrait

Alice
Daubelcour

Parce que tout seul on n’est rien.

Campus Paris
Année 2016
élève

J'ai grandi dans le Nord de la France à Arras près de Lille.

J'ai commencé à l'atelier-théâtre au collège et à 14-15 ans, je suis entrée dans un Conservatoire d'Art Dramatique. C'est à 18 ans que je suis arrivée dans la formation de l'acteur au Cours Florent.

  • Que retiens-tu de tes trois années de formation au Cours Florent ?

En première année, c'était la grande découverte : la vie sans les parents, une nouvelle école, je découvrais le théâtre à Paris, qui n'est pas toujours le même que celui qu'on pratique en province. J'ai appris à créer en groupe, avec scène d'ensemble.

En deuxième année, j'ai commencé doucement à prendre mes marques : j'ai appris à mieux me connaître, à trouver mon univers, avec le parcours d'un rôle, à apprendre à dire j'aime ou j'aime pas en sachant pourquoi. La dose de travail s'est intensifiée. J'ai dû me retrouver là-dedans.

En troisième année, les choses se complexifient ; au premier module, on fait comme un récapitulatif de tout ce qu'on a appris sur nous avec nos créations et viens la « prépa-cons’ » et là, c'est Comment survivre ?. On doit se surpasser, on travaille énormément, on arrive face à des doutes qu'on n’avait pas forcément en 1ère et 2ème années mais qu'on aura et qu'on va vivre en sortant de l'école. Et c'est pour ça qu'on fait tout ça…

Au fil des trois années dans cette école, les choses deviennent plus intenses pour qu'on soit apte à la quitter avec un vécu et finir sur un spectacle de troisième année ou un TFE (Travaux de Fin d’Etudes)

  • Quelle est ton actualité en ce moment ?

Je prépare mon spectacle de troisième année avec Gretel Delattre. En parallèle, je joue dans deux TFE et je suis en liste d’attente de la Classe Libre tout en me projetant tout doucement dans la création de futurs projets avec des amis.

  • Quel conseil pourrais-tu donner à un futur élève du Cours Florent ?

Je lui souhaite de trouver l'osmose avec ses profs, de bosser comme des malades jusqu'à des heures indues. Je lui souhaite de vivre les fins de nuit dans les couloirs de Florent, des répétitions sur les trottoirs, plein de grands moments de théâtre dans toutes ces salles de cours qui finiront par lui manquer. Je lui souhaite mille fou-rire de fatigue et plein de larmes parce que ça arrivera. Et puis surtout une bonne bière à la fin d'une énorme journée de travail avec la famille théâtrale qu'il va se créer ici, avec qui il fera un bout de chemin. Parce que tout seul on n’est rien.

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